[ Santé ]
Multi "sevrage"

Bonsoir à  tous, ça faisait un moment que je n'avais pas posté ici .

Je viens ici pour vous raconter un peu ou j'en suis et pour connaître vos avis.
Je ne pense pas me considérer vraiment en "sevrage" pour certaines choses , c'est assez compliqué et vous trouverez sûrement ça étrange, j'ai décidé de TOUT arrêter d'un coup (pour mes addictions : Tabac & Pétard) - (pour mes plaisirs : MDMA , Champis, LSD). Il faut savoir que je suis de nature, hyperactif, très anxieux/stréssé , depuis peu on pourrait dire hypocondriaque, et je me remet h24 en questions sur les moindres chose que je fais.

A la base je fumais uniquement le joint depuis 5 ans . J'ai toujours entretenu une relation étrange avec le pétard, les 2 premières années c'étais conso à  fond, accroc un max. Suite à  plusieurs bad-trips, j'ai recommencé à  fumé , mais la , impossible d'enchaîner plus de 2 joints quoi. Effets assez bof (fatigue, insociabilité, paranoïa , plus comme avant quoi). J'avais donc mes périodes, des fois je fumait plusieurs mois, d'autres fois je m'arrêtais du jour au lendemain, plus d'addiction mais ces derniers temps j'y avais retrouvé goût . J'ai donc stoppé du jour au lendemain depuis 1 mois , ce fut vraiment facile pour moi , hormis le fait que j'ai retrouvé mon hyperactivité et mon stress que je camouflais derrière mon joint.

Viens ensuite l'alcool qui fut mon plaisir des weekends ou je me déchirais le foie avec mes amis autour de plusieurs bouteilles d'alcools différentes. Je vivais uniquement pour l'arrivée du weekend ou j'aurais du temps libre pour faire la fête . Aucune limite, je ne m'arrêtais pas, je buvais trop. Suite à  une bonne grosse cuite cet été j'ai remis les pieds sur terre et maintenant j'en suis même arrivé à  un stade ou si j'ai un peu bu si je me fou au lit je suis cuit tellement ma tête tourne , très étrange .

Il me reste donc à  ce niveau la , le tabac (10 cigarettes par jours environ) & les études, qu'au mois d'octobre j'accompagnais de mes premières soirées MD pour me changer les idées le week-end.

Première fois à  la MD , le paradis, période de stage , vacances , 1 mois à  pouvoir faire la fête non-stop , le pied quoi.. Moi et mon pote voulions tout tester , raisonnablement mais on s'est trop laissé aller tellement on avait du temps libre et qu'on ne manquait pas d'argent à  cette période la , c'était un cercle vicieux . J'ai donc au début commencé par en prendre 1 fois par weekend en écoutant les membres du forums qui me disait d'espacer les prises (chose que je n'arrivait déjà  pas à  faire) . Puis ensuite on est parti en mode " c'est les vacances on sait que c'est que des expériences on tombera pas accroc " , donc MD & Champi tous les soirs , de supers trips, jusqu'à  la 2ème semaine ou les effets étaient trop légers (7 para en une nuit entière un soir, ce soir la je me suis rendu compte que tout allait vraiment trop loin que c'était n'importe quoi) mais on continuait quand même ( la je commençait à  remarquer que j'avais un "besoin" de faire ces soirées, sans sentir de manque précis pourtant ). Viens ensuite notre premier carton, pour ma part un trip agréable mais très bizzare à  certains moment (j'ai beaucoup cogité par la suite) .. Concernant mon ami, lui c'était le pied, il se refait des trips de temps à  autre, seul ou accompagné.

Viens ensuite la semaine de la veille du retour des études (je fumait encore 2-3 pétards par soir & cigarettes ) , et puis la je remarque que j'ai des kg (6, c'est énorme, de plus je suis de nature assez maigre et j'ai beaucoup de mal a grossir, je mange pourtant énormément ), j'ai un rythme de sommeil très mauvais (coucher 8h du matin réveil 17h) , je mange très peu ou je me passe très facilement de nourriture) que mon pote se casse en vacance une semaine de plus qu'il va réatérrir en douceur et que moi , je dois me remettre sur le droit chemin , me calmer, et arrêter toutes ces conneries car j'étais trop sensible, physiquement comme psychologiquement contrairement à  mon pote qui se gérait beaucoup mieux.

La première semaine fut horrible, des douleurs de partout, maux de ventre / de tête des sauts d'humeurs incompréhensibles, envie de pleur, pensées très sombres , insomnies , je haïssais la vie, je me détestais et je me considérait comme un moins que rien , aller retours centre de radiologie / médecin, et aucun problème à  signaler , c'était donc bien psychologique. Les jours ont continués, on ma prescrit du librax, j'en ai pris une fois mais je voulais pas me soigner avec des médocs de ce style alors j'ai préféré affronter tout ça moi même, tout se stabilisait petit à  petit, je n'ai jamais repris de drogues dures depuis cette semaine la , je fumait juste beaucoup de cigarettes . Je me suis de plus trouvé une petite amie alors tout allait mieux même si des fois j'avais du mal.

Un mois et demi après, moi et ma copine ça se passait pépère, j'ai donc décidé de me reprendre en main, refaire du sport, la rendre heureuse, me rendre heureux , être fier de moi, et arrêter cette cigarette (je n'ai rien repris en terme de drogue mais beaucoup de trips m'ont manqués et sont revenus parmi mes souvenirs, je fut tenté à  plusieurs reprises). Première tentative d'arrêt de cigarette réussie avec substitut de cigarette électronique, au bout de 3 jours je décide de prendre des gommes à  mâcher à  la nicotine et la, jeudi dernier je décide d'arrêter définitivement le tabac et ce, sans substitut . Mission accomplie j'en suis a 2 semaines, mais ces derniers jours je craque un peu  je ne comprend pas ....

Ma vie clean prend donc son cours mais j'ai du mal à  imaginer qu'elle puisse continuer sans que je me défonce biensûr rien ne m'empêche de me mettre des cuites de temps à  autre , mais vraiment j'y arrive pas de plus autour de moi tout mon entourage prend au moins un truc en particulier alors c'est compliqué . Je me sens différents, je suis ultra-stressé, la boule au ventre h24, yeux qui bugs , maux de têtes très puissant, vertiges, coups de chaleurs, sentiments de dépersonnalisation, sentiments d'être différents des autres, d'être un bon à  rien, même le stress à  influencé ma vie sexuelle, je peut donc même pas me décompresser grâce à  ma relation amoureuse, c'est presque un poids en + alors que je l'aime déjà  beaucoup. Je ne suis pas tenté à  la rechute loin de là  mais je ne comprend pas pourquoi ça, car mon stress devient invivable, je me sens débordé, incompris, tous mes amis disent que je suis trop stressé / à  cran, je sais que eux ne pensent pas l'être grâce à  leur pétard mais j'aimerait bien qu'il soit à  ma place 1 mn. J'arrive plus à   rien faire, même quand je bois une bière tranquille en famille ça tourne pas rond dans ma tête enfin j'ai vraiment l'impression d'avoir consommé depuis des années et d'être un cas inrattrapable .. Je me soigne au quotidien au sport et aux fleurs de bach , c'est très léger mais j'essaye d'opter pour le naturel , je me bats vraiment et j'ai l'impression de faire ça dans le vide . A tirer de positif de mon sevrage je dirait que j'arrive à  m'endormir plus facilement (juste besoin de la télé), à  des heures raisonnables, j'ai déjà  repris du poids et je sens au fond que ça me fais du bien d'avoir tout arrêter mais a l'heure actuelle je ne vois pas de changements vraiment remarquables .. A côté de ça je vois mes potes qui fument , qui sniffent ou qui se prodent chaque week-end et qui n'ont pas changé ... Ca me fais encore plus mal pour moi ayant fait un écart pendant 1 mois de se retrouver dans un état comme ça ..

J'aurais donc voulu savoir votre avis , si vous pensez que mes problèmes viennent de ce passé la ou de moi-même , et si vous avez des conseils je suis prenneur ... Merci à  vous pour la lecture de ce looooong message .

Dernière modification par marseillo13 (16 décembre 2014 à  19:41)

Hors ligne

 

Ba t'as fais le fifou et là  tu le payes cash donc c'est normalou ce qui t'arrive, par contre le fait de tout arrêter et de vouloir jouer à  l'adulte clean, ba faut croire que t'es pas prêt et entre ce que tu dois vivre et ce que tu veux vivre, il y un grand écart.

Si on se défonce quand on est jeune ce n'est pas pour rien, on se cherche, faut faire sa place, on découvre le monde des adultes...bref c'est stressant et décompresser de temps en temps ça ne fait pas de mal...ce que tu ne fais pas en l'occurrence depuis la reprise des cours. Là  tu nous fais un remix de The Wall version étudiant qui veut que tout aille bien dans sa vie ---> études + copine + sobriété, et tout ça dans un entourage de déglingo qui se pète la tête...ba désolé mais c'est incompatible au long terme, en voulant faire bien les choses tu te fais du mal, et ça se répercute sur ton entourage.

Franchement si t'es à  cran et ultra stressé faut décompresser sinon tu vas exploser mec, tu peux te faire un plaisir défonce de temps à  autre sans rentrer dans la dépendance et surtout les abus, t'as bien compris que ça désorientait et qu'on mettait du temps à  s'en remettre, donc faut se trouver son propre équilibre sans s'enfermer dans des convictions dignes d'un psychorigide qui aurait vécu l'enfer avec la drogue et aurait décidé de tout arrêter cash...parce qu'ensuite c'est PIRE !

Ton problème vient de ton besoin de contrôle, bienvenue  dans le monde des hyperactifs anxieux :)

ps : la solution est de se laisser aller, et bonne chance sans prendre de guedro ahahah !

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

Hors ligne

 

J'imagine bien que j'ai fais le fifou après je ne regrette pas mes bons moments et je suis conscient que je me remettrais d'autres perches sûrement mais pour le moment je sais pas si c'est le mieux , et j'ai préfère stopper tant que j'ai pu d'un coup que progressivement c'est un choix même si je sais qu'il est plus hard à  vivre au début , après je suis d'accord avec toi concernant mon entourage , mais bon je me dis à  quoi bon me péter la tête si ça me fais du mal et si maintenant le moindre truc tellement je suis devenu stresse me met mal et me fais plus kiffer comme avant . Je suis à  cran et ultra stresse comme tu dis mais bon à  part me raisonner avec des phrases et faire du sport je trouve pas d'autre moyen de décompresser , après je pense être loin du vrai enfer des drogues ça c'est sur mais c'est vrai que je me suis bien senti con quand j'ai vu que ça ma fais un bon déclic quand même .

Hors ligne

 

Ah ya rien de pire que de réaliser ou pire de se déréaliser arf...la période d'entre deux illusions est toujours remplie de doute et d'incertitudes.

Sinon hypersensibilité ne rime pas avec intolérance, donc ce n'est pas parce que tu prends cher avec un joint ou une bière que tu ne supportes plus ces produits, c'est juste que tu t'es tellement flippé que tu t'es mis à  tout rationaliser pour contrôler ton environnement, t'as mis un cadenas sur tes émotions qui t'ont foutu les jetons et c'est normal de te sentir mal quand tu consommes un produit pour te déstresser puisque ton esprit t'empêche de te relaxer.

Et plus tu te raisonneras avec des phrases comme tu dis, plus tu chercheras à  contrôler tes ressentis et plus tu t'enfermeras dans des convictions à  la con qui te feront passer pour un psychorigide dénué de sentiment et d'empathie, en gros plus tu seras dur avec toi même en t'interdisant de kiffer plus tu feras chier ton entourage qui lui veux s'amuser au lieu de rationaliser comme toi.

Et le mieux à  faire pour faire la paix avec soi même c'est de renouer contact avec son corps, avec ses sensations et ressentis émotionnel, pour ça la musique est une très bonne façon de se décontracter mais socialement tu peux aussi le faire autour d'une bière ou d'un joint. En gros faut accepter l'image de se détendre entre pote autour d'un verre ou en partageant un spliff plutôt que de se dire que c'est pas bien pour la santé et patati et patata enfin tu as tes arguments.

Bon par contre ça met grave du temps, perso en abusant sur les prods j'en suis arrivé à  un point où une gorgée de cidre me faisait tourner la tête, et quand je buvais une demi bouteille de vodka j'étais carrément dans un trip arf, je voulais me contrôler parce que lorsque je buvais autant et que je me laissais aller, je divaguais dans ma tête en pensant de façon incohérente et physiquement mon corps disjonctait, genre j'étais tellement stressé que j'en avais des gazs chelous, des renvois déplaisants, des contractions musculaires spontanées ou au contraire qui duraient longtemps, sans parler des baigaillements et de mon regard qui ne savait plus ou se mettre tellement j'étais concentré et focalisé sur la personne avec qui je m'entretenais.

Bref j'étais super barré dans mon hypersensibilité et c'est en réduisant les doses que j'ai pu de nouveau kiffer consommer les produits sans être soumis à  mon stress, parce que bon, par exemple ce n'est pas parce qu'on te tend un joint qu'il faut tirer 10 lattes dessus, 2 ou 3 lattes voir 4 ou 5 si tu fais le fifou c'est bien aussi, ça détend sans "défoncer" et ça permet de se sentir bien sans avoir besoin de se contrôler parce que l'on se juge pas à  la hauteur de son perfectionnisme nuisible.

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

Hors ligne

 

Salut Marseillo,

Je rejoins en partie Laura quand au fait que tout devient mental, que tu cherche à  contrôler les choses plutôt qu'à  te laisser vivre... je connais aussi bien cela ! J'ai aussi eu une consommation de pas mal de choses : herbe, mdma, lsd, champis, ça fait 14 ans que j'ai arrêté et j'ai arrêté net sur un déclic. La période qui a suivi a été difficile et longue. Je veux pas te décourager mais tu as été loin, sans forcément t'en rendre compte sur le moment, tu ne pourras revenir a ton état avant la prise des drogues. Par contre tu peux vivre d'autres choses et avec d'autre personnes. Il y a une transition a faire, ça peux passer par pas mal de solitude et peut être qu'il va y avoir de plus en plus un décalage avec tes amis. Jusqu'au jour ou tu rencontreras d'autres personnes dans un autre mood.

En arrêtant les substances, j'ai bien vu que mon problème ne venait pas de là  mais de la personnalité que j'avais construite dans mon enfance et adolescence. J'ai entamé une thérapie sauvage a travers les livres pour commencer et ensuite j'ai été voir quelqu'un qui m'a bcp aidé. Je la vois encore par moment, ça fait 10 ans que je travaille pas mal de choses avec elle. L'important est d'exprimer ce que tu vis, que ce soit ici, a tes amis même si ils te voient changer (moi mes amis à  l'époque n'ont pas compris mais je suivais mon chemin) ou alors pourquoi ne pas envisager de faire une thérapie mais dans ton cas pas avec un psychologue mais une thérapie qui te remet en lien avec ton ressenti et tes émotions : sophrologie, gelstat, ...). Et si tu peux je te conseille aussi d'aller te faire masser, c'est aussi un besoin essentiel du corps et un moyen de se détendre. L expression artistique aussi est un bon moyen d'extérioriser ton vécu, tes tensions, ton stress,...

Le SAS entre 2 n'est jamais très agréable. Tu sais pas encore ou tu vas, mais en te lisant, crois moi tu y va... et je t'encourage dans ce sens. Après tu as peut être voulu y aller un peu fort en voulant tout arrêter d'un coup. Du coup ton corps réagit c'est assez normal.

Continue de donner des news

INB

Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (17 décembre 2014 à  00:18)


Intervenant Nuit Blanche - Action de réduction des risques en milieu festif à  Genève - www.nuit-blanche.ch

Travail photographique personnel : www.regards-et-perceptions.com

Hors ligne

 

Merci à  vous de m'avoir éclaircir les idées de plus je pense que l'exprimer à  l'écrit ou à  l'oral me fais du bien aussi. Il est vrai que je dois apprendre à  arrêter de me questionner sur la moindre action que j'entreprends et il faut que je redevienne cool , car plus jeune je n'étais pas autant stressé , d'ailleurs Laura Zerty il est vrai que la musique me détend en effet . Je pense que cette période de transition est en effet assez compliqué à  vivre au début et à  comprendre surtout mais je me ressens plus ou moins travers votre vécu cité plus haut donc ça me rassure. Il est certain que je ne me retrouverais pas comme avant la prise car j'ai aussi grandit en même temps , mais je pense que il faut que je tire les côtés positifs de la chose et que je me laisse aller. J'ai rendez vous avec un sophrologue on verra bien ce que ça donne , ce que tu me conseilles INB d'ailleurs . À vrai dire c'est plus mon stress  que je masquais derrière certaines substances qui me gêne que mon changement de façon de pensée , mais je pense que ça va s'adoucir avec le temps , ce qui me fais flipper c'est que psychologiquement c'est plus fort que moi, les pensées négatives prennent le dessus alors que je veux bien raisonner ou du moins être cool , mais on peut pas tout avoir du jour au lendemain il est vrai que j'ai fais le con d'un coup . Merci à  vous et oui je ne sais pas ou je vais , mais la bonne voie n'est pas loin , et je sais d'ailleurs qu'il ne faut pas que je m'empêche de me faire des petits plaisir à  faire la fête de temps à  autre aussi .

Hors ligne

 

Bonjour à  tous, me voilà  de retour quelques semaines après mon dernier message .
Alors voilà  j'ai un peu fais le bilan, j'ai malheureusement repris la cigarette (qui m'aide un peu), car je pense je me suis privé plutôt que limité et cela ne m'a pas réussi (de plus tout mon entourage fume, vraiment tous).

Concernant mes états de stress, j'ai fais un peu de sophrologie , et j'ai consulté mon médecin à  plusieurs reprises et un psychiatre une fois , ce qui ma permis de répondre à  plusieurs de mes questions.

Ils m'ont confirmés que je souffrait uniquement d'anxiété généralisée et non de dépression (plus ou moins génétique),  qui à  éventuellement pu s'aggraver par la prise de prod ou mon ex surconsommation d'alcool il y a quelques mois, mais c'est surtout une mauvaise façon de pensée . Ils m'ont donc confirmés que tout était bien psychologique et que mon cadre de vie et mon entourage en effet ne m'aidait pas à  calmer les choses car la dernière fois en weekend à  l'étranger tout s'est parfaitement passé sans même un médoc ni rien ,juste quelques cigarettes de temps en temps...

J'ai eu des maux de ventres très intenses du au stress, qui se soignent actuellement par du Librax (prescrit par mon médecin, ces deux comprimés par jours m'ont énormément aidés) pour une durée d'une semaine. J'en suis à  4/5 jour de traitement, et je me sens beaucoup mieux, alors oui je trouve pas ma vie cool car je fais pas grand chose mais je ne suis plus stressé, et je refait du sport, tout va beaucoup mieux sur ce point .

Suite à  ça, deux problèmes. mon traitement doit s'arrêter d'ici 2/3 jours (je passe donc à  un comprimé par jour) et même si aujourd'hui ou je réduit la dose je me sens plutôt assez bien, j'ai peur de psychologiquement retrouver le stress d'ici quelques jours, car actuellement tout va bien mais je sais que ce librax (pas très connu d’ailleurs je crois mais très efficace à  mon goût), ma sorti de beaucoup de mes problèmes psychologiques .

Et deuxième problème, le psychiatre ma écouté, à  analysé ma situation et ma lancé un "ultimatum" en me faisant comprendre que j'avais à  la fois avoir l'air d'avoir un peu d'aide des médicaments mais à  la fois j'ai pas l'air de vraiment en avoir besoin . J'en ai donc discuté avec lui et me voilà  donc confronté à  deux choix, je viens donc demander votre avis ici. (A savoir que je ne consomme plus rien sauf cigarettes et alcool très rarement et modérément.)

Soit, j'arrête mon traitement au librax comme je commence et j'essaye de continuer à  garder mon état d'aujourd'hui (donc un très bon état, comme avant mes problèmes) sans le médicament , mais j'appréhende déjà  beaucoup et je sens que mon anxiété et mes pseudos épisodes rapides de "crise" d'angoisse puissantes reviendront sûrement et me pourriront ma vie qui se passe actuellement super bien même si je me sens très débordé tout en m'ennuyant énormément (mais ceci dépend de mon mode de vie).

Soit, deuxième option, le psychiatre ma prescrit du Prozac (antidépresseur qui me fais un peu peur, mais qui d'après lui est quand même très léger), sur 3 mois environ je crois, à  raison de 1 comprimé par jour le premier mois puis 1 un jour sur deux ou un demi par jour , que je dois combiner à  un tranquillisant , d'après lui, le librax, vu qu'il est apparemment assez léger et me fais beaucoup de bien (d'après lui je n'ai pas besoin de quelque chose de plus fort). 

Alors je sais que le premier choix risque d'être dur et j'ai peur de retomber dans ma grosse anxiété et mon stress quotidien, mais pense qu'au fond il est moins risqué mais sûrement plus difficile car je devrais travailler sur moi-même et "affronter" mon anxiété et mon stress et le gérer, plutôt que de le "camoufler" à  travers un traitement . Mais je sais aussi que le deuxième choix lui,et j'en suis certain vu déjà  le résultat, qu'il redonnera à  ma vie le bon souvenir que j'ai d'elle quelques mois auparavant, mais j'ai aussi peur de ce coté , de tomber dans le cercle vicieux pour arrêter le prozac suite à  mon traitement et de rechuter encore plus, car une personne de ma famille à  vécu ça. J'appréhende uniquement cette situation, mais au fond je sais que rien qu'avoir un petit traitement m'aide déjà  beaucoup et je me sens légèrement redevenir moi-même. Il faut aussi prendre en compte à  côté que j'ai les études et que en ce moment j'en suis à  un stade ou je ne supporte plus personne de ma section, et ou je n'arrive même plus à  être productif car je pense trop à  mes peurs et que je ressens plus ou moins les angoisses de tout le monde.

Merci d'avance

Hors ligne

 

Bonsoir Marseillo,

Tout d'abord je te félicite d'avoir fais les démarches nécessaires, ça montre que tu es motivé à  aller mieux !
Concernant ton traitement actuel, tu peux voir qu'il calme tes angoisses et te permet de souffler un peu mais comme tu dis, le risque est l'engrenage d'une médication et d'une dépendance par la suite.

Ce qui serait intéressant, c'est de savoir ce qui est à  la source de tes angoisses !!
Peut être qu'en voyant plusieurs fois la sophro ou le psychiatre tu pourrais aller plus en avant par rapport à  ça !!??

Il n'y a de toute façon pas d'idéal, ni de perfection, le mieux est que tu te sentes bien, que tu retrouves cet équilibre, après c'est à  toi de sentir ce qui est juste pour toi.

Perso j'ai toujours été contre les médicaments mais chacun sa vision sur le sujet.

INB

Intervenant Nuit Blanche - Action de réduction des risques en milieu festif à  Genève - www.nuit-blanche.ch

Travail photographique personnel : www.regards-et-perceptions.com

Hors ligne

 

Merci de ta réponse INB,

je pense que la source de mes angoisses est que je pense trop à  la moindre chose et je l'analyse trop dans tous les sens ce qui me fais souvent paniquer selon la chose, et je pense trop souvent à  mon stress ce qui souvent me fais des montées d'angoisses très désagréables (surtout en public, car seul je n'ai aucun problèmes) . Je sais déjà  que rien que mon petit traitement actuel me fais beaucoup de bien et que celui que je n'ai pas encore commencé m'en ferait aussi mais je suis casi sur et certain que je dépendrais de ce traitement par la suite et que ce sera mon futur problème ,  ce qui m'énerve aussi car seul je n'arrive pas à  affronter mes angoisses et en effet tout comme toi me soigner avec des anti-dépresseurs ou autres ne me plaît par forcement je préfère la médecine douce mais celle-ci ne m'aide pas assez.

Petite question , avant de éventuellement me lancer dans mon vrai traitement j'ai retrouvé des gellules (L-NOXEAM, produit léger sans accoutumance) , qui favorisent le sommeil mais qui aussi augmentent le taux de sérotonine (que j'ai du vachement perdre suite à  ma surconsommation de md en un temps record...)
Pensez vous que cela suivi de mon léger tranquilisant peut suffir à  soigner mon anxiété généralisé sur le long terme ? Je sais vraiment plus quoi faire je me pose beaucoup de questions, je suis à  deux doigt de commencer mon vrai traitement mais je sais que je vais rester accroché à  ce truc alors je cherches d'autres alternatives plus douces..

En tout cas merci à  toi INB

Dernière modification par marseillo13 (11 janvier 2015 à  23:22)

Hors ligne

 

Remonter
Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

Psychoactif
Psychoactif est une communauté dédiée à l'information, l'entraide, l'échange d'expériences et la construction de savoirs sur les drogues, dans une démarche de réduction des risques.


logo Don Soutenez PsychoACTIF

Droit d'auteur : les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0 sauf mention contraire.


Affichage Bureau - A propos de Psychoactif - Politique de confidentialité - CGU - Contact - Propulsé par FluxBB - flux rss Flux RSS