Bonjour
Ayant parcouru le forum en horizontal, je me permets de créer mon propre fil de discutions afin de pouvoir suivre mon
sevrage, et peut être avoir des conseils de personnes dans la même situation que moi.
contrairement à la plupart des gens accro au produits de
substitution, je n'ai pas vraiment été dépendant à l'
héro,
crack ou autres..... ma consommation de drogues dures a débuté il y a de cela 3 ans, j'ai commencé par un peu d'
héroine, du
crack, de l'exta.. mais c'était majoritairement récréatif, j'en prenais en soirées parfois pour délirer, mais jamais de réelle dépendance, le nombre de mes consommations pouvant se compter sur le doigt de ma main...
depuis maintenant 2 ans, j'ai "sniffé" mon premier rail de sub, s'en est suivi 6 mois de conso irrégulière (un peu comme toutes les drogues dures que j'ai cité précédemment), puis un événement marquant m'a déstabilisé, et poussé donc à me faire mon premier fix de sub.
à présent, ça fait à peu prés une année et demi que ma conso de
subutex est devenu régulière à raison de 2mg/jours ( le quart d'un comprimé de 8 mg), répartie sur plusieurs fix.
Il faut savoir que ce médicament est prohibé dans mon pays, et que tous les consommateurs se le procurent chez des dealeurs qui l'importent de manière illégale, et le vendent à raison de 40 euros/cacheton ( oui oui, en cours de banque, ça fait 40 euros pour 1 SEUL comprimé)
mon salaire de jeune cadre me permet de me payer ma conso, mais inutile de dire que je me retrouve souvent sur la paille à la fin du mois, sans compter le fait que je ne peux plus me payer aucun luxe, moi qui suis issu d'une famille plutôt aisée, j'avais souvent l'habitude de voyager, bien m'habiller....etc, paradoxalement, maintenant que je dépends de moi même, et que j'occupe un poste qui me permet une excellente rémunération mensuelle, je vois tout mon argent partir dans les comptes de mes dealeurs, que j'en arrive à supplier de m'en vendre à crédit en temps de crise...
De ce que j'ai lu jusqu'ici, la plupart des décro débutent d'abord par une prise sublinguale du médicament avant qu'une diminution progressive s'en suive, mais comme cité plus haut, à 40 euros le comprimé, je me vois mal en acheter un tous les jours afin que ça fasse effet....
j'ai déjà essayé de décrocher avec un suivi psychiatrique dans le seul et unique centre de désintoxication qui existe en Algérie, mais ça s'est résolu par un échec ,puisque les médicaments qu'on me donnait (un benzo :
lysanxia, nozinan, tegretol, depretine... et un autre dont je ne me souviens plus) m’assommaient plus qu'ils ne m'aidaient, et dés que j'ai repris le travail, il m'était plus possible de prendre ces cachetons qui me clouaient au lit toute la journée. j'ai fini donc par reprendre du
subutex + leur médocs pour m'aider à dormir puisque le
subu seul ne me suffisait plus...
A présent, je suis en négociations pour occuper un autre poste dans une autre entreprise, je pourrais de ce fait, prendre une quinzaine de jours afin d'en finir avec cette m*** de
subu, cloitré chez moi, avec les quelques
AD et anxiolytiques que pourrait me prescrire le psychiatre du coin.... mais je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre ??? j'ai déja arretté pdt 13 jours le mois dernier, en m'aidant de RIVOTRIL à raison de 3 pilules le soir.... au bout du 13 eme jour l'envie de reprendre le
subutex était trop forte, j'y ai donc replongé comme un c***
mon but, maintenant, c'est de décrocher à la dure, je rappelle que j'en suis à 2 mg/jour répartis sur 4/5 fix par jour et j'aimerais savoir à quoi m'en tenir ? quels sont les effets que je ressentirais sans l'aide du RIVOTRIL, et surtout, combien de temps je devrais galérer avant de pouvoir me remettre sur pied et tenir mes engagements par rapport à la société dans laquelle je suis censé débuter très prochainement.
je vous remercie d'avance de votre aide