[ Addiction ]
est-ce de l'addiction ou juste du plaisir ?
Publié par LeSavantFou,
789 vues, 5 réponses
#1
- LeSavantFou
Nouveau Psycho
- 06 janvier 2024 à 21:04
bonjour, je poste aujourd'hui car je commence peu à peu à me dire que je tombe "accro" à la coco. cependant, je n'ai pas l'impression d'y être accro. je vais essayer de faire au plus court pour m'expliquer.
il y a 2-3 semaines j'ai tester la cc. bonne sans plus mais j'ai bien kiffé. j'ai fais un demi g et j'ai stoppé pendant 1 semaine. puis j'ai repris, un demi g, sauf que à la différence c'est que cette fois j'en ai repris un demi g dans la journée. puis j'ai refait cela 3-4 jours après. et depuis 2 semaines, j'en reprend touts les 3-4 jours un gramme.
cependant, je ne trouve aucun "signe" d'addiction appart la fréquence. j'entend par là que appart pendant la descente où c'est normal de vouloir en reprendre, le lendemain je peux m'en passer sans pb. je n'ai aucun signe physique de manque. un des signe que je présente et qui me fait dire que au final je tombe peut-être dedans, c'est que je m'en sert à chaque fois pour parle avec des personnes. j'en prend pas quand je suis tout seul ou alors si je le fait j'essaye de faire quelque chose comme des jeux en ligne
j'ai déjà tester 4-5 drogues différentes et utiliser une dizaine de médicaments à des fins récréatives. et à chaque fois je pouvais m'en passer pendant quelques jours sans soucis avec n'importe laquelle ( sauf le cannabis que j'ai réussi a arrêter il y a quelques mois après 5 ans de conso 7 joints mini par jour. arrêt brutal... ouf c'était pas facile... ) mais j'ai toujours ressentit ce besoin de prendre des drogues pour ne plus être "moi-même". je ne veux jamais être dans mon êtat "normal".
donc en soit je ne suis pas accro à une drogue en particulier mais aux drogues tout court. sans pour autant en être accro.
selon vous, es-ce vraiment de l'addiction aux drogues ? ou juste un problème sous-jacent autres que les drogues, qu'il faut donc que je règle ?
( ptite info, si je prend des drogues, c'est pour plusieurs pb, mais principalement, une phobie social global, et des problèmes psychologique que aucun psy ne saurait expliquer... un "cas d'école" comme ils disent... et aussi car je suis persuadé d'avoir un TDA donc comme ma psy ne veut pas me faire tester, je me "soigne" seul avec des stimulants.)
qu'en pensez-vous ?
ah, et optionnel, mais quels sont les effets secondaire notable de la cc à force d'en prendre ? surtout aussi peu éspacé ? les plus importants en gros.
PS : je n'ai pas trouvé de catégorie "addiction" ou autres qui convienne mieux, mais comme aujourd'hui je prend de la cc j'ai donc mis dans cette catégorie.
amicalement,
il y a 2-3 semaines j'ai tester la cc. bonne sans plus mais j'ai bien kiffé. j'ai fais un demi g et j'ai stoppé pendant 1 semaine. puis j'ai repris, un demi g, sauf que à la différence c'est que cette fois j'en ai repris un demi g dans la journée. puis j'ai refait cela 3-4 jours après. et depuis 2 semaines, j'en reprend touts les 3-4 jours un gramme.
cependant, je ne trouve aucun "signe" d'addiction appart la fréquence. j'entend par là que appart pendant la descente où c'est normal de vouloir en reprendre, le lendemain je peux m'en passer sans pb. je n'ai aucun signe physique de manque. un des signe que je présente et qui me fait dire que au final je tombe peut-être dedans, c'est que je m'en sert à chaque fois pour parle avec des personnes. j'en prend pas quand je suis tout seul ou alors si je le fait j'essaye de faire quelque chose comme des jeux en ligne
j'ai déjà tester 4-5 drogues différentes et utiliser une dizaine de médicaments à des fins récréatives. et à chaque fois je pouvais m'en passer pendant quelques jours sans soucis avec n'importe laquelle ( sauf le cannabis que j'ai réussi a arrêter il y a quelques mois après 5 ans de conso 7 joints mini par jour. arrêt brutal... ouf c'était pas facile... ) mais j'ai toujours ressentit ce besoin de prendre des drogues pour ne plus être "moi-même". je ne veux jamais être dans mon êtat "normal".
donc en soit je ne suis pas accro à une drogue en particulier mais aux drogues tout court. sans pour autant en être accro.
selon vous, es-ce vraiment de l'addiction aux drogues ? ou juste un problème sous-jacent autres que les drogues, qu'il faut donc que je règle ?
( ptite info, si je prend des drogues, c'est pour plusieurs pb, mais principalement, une phobie social global, et des problèmes psychologique que aucun psy ne saurait expliquer... un "cas d'école" comme ils disent... et aussi car je suis persuadé d'avoir un TDA donc comme ma psy ne veut pas me faire tester, je me "soigne" seul avec des stimulants.)
qu'en pensez-vous ?
ah, et optionnel, mais quels sont les effets secondaire notable de la cc à force d'en prendre ? surtout aussi peu éspacé ? les plus importants en gros.
PS : je n'ai pas trouvé de catégorie "addiction" ou autres qui convienne mieux, mais comme aujourd'hui je prend de la cc j'ai donc mis dans cette catégorie.
amicalement,
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#2
- Streetardimfs
Nouveau Psycho - 07 janvier 2024 à 08:17
Salut,
J'utilise aussi les substances dans un objectif d'auto-médication, de désinhibition, de suppression de l'anxiété et de moyen de concentration.
De la même manière que les raisons qui vous poussent à consommer il se trouve que je me retrouve dans la description de votre situation, et ainsi je partage le même sentiment à l'égard de mon rapport aux consommations.
Donc à ce stade, disons qu'il est encore tôt pour parler d'addiction.
Il s'agit en effet d'un problème sous jacent qui peut et doit être traité par un professionnel (tda), le processus peut être long, frustrant et onéreux. La démarche se fait normalement via un neuropsychiatre. Je vous invite à vous renseigner car c'est votre porte de sortie, sinon c'est la voie de l'addiction. Je le sais puisque j'y suis moi même. Et ça a commencé avec des petits demis par ci par là. Maintenant j'en suis au stade où c'est presque vital et nécessaire à ma fonctionnalité.
Le problème de ce mode de consommation est qu'il peut devenir une addiction très forte car il nous offre une porte ouverte sur le monde alors que nous voyons une grille fermée avec des chaînes en conditions de sobriété.
Notre conscience de notre personne et de notre environnement, et ainsi la perception que nous arrivons à conceptualiser par association de l'influence des aspects évoqués est très complexe et demande une énergie considerable puisqu'elle draine notre imagination et notre capacité de réflexion rapide. Sous influence cette pression disparaît, puisque nous pouvons diriger notre concentration vers un point précis et faire abstraction des choses qui nous perturbent en tant normal.
Les risques liés à la consommation de la cocaïne sont trouvables sur ce lien :
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … ca%C3%AFne
J'aurais tendance à dire qu'il s'agit dans votre cas d'une consommation relativement modérée pour le moment et que votre exposition aux risques est encore limitée. Mais elle existe quand même.
Et pour conclure félicitations en ce qui concerne l'arrêt de la consommation de cannabis ! Ça a du être une épreuve intense.
J'utilise aussi les substances dans un objectif d'auto-médication, de désinhibition, de suppression de l'anxiété et de moyen de concentration.
De la même manière que les raisons qui vous poussent à consommer il se trouve que je me retrouve dans la description de votre situation, et ainsi je partage le même sentiment à l'égard de mon rapport aux consommations.
Donc à ce stade, disons qu'il est encore tôt pour parler d'addiction.
Il s'agit en effet d'un problème sous jacent qui peut et doit être traité par un professionnel (tda), le processus peut être long, frustrant et onéreux. La démarche se fait normalement via un neuropsychiatre. Je vous invite à vous renseigner car c'est votre porte de sortie, sinon c'est la voie de l'addiction. Je le sais puisque j'y suis moi même. Et ça a commencé avec des petits demis par ci par là. Maintenant j'en suis au stade où c'est presque vital et nécessaire à ma fonctionnalité.
Le problème de ce mode de consommation est qu'il peut devenir une addiction très forte car il nous offre une porte ouverte sur le monde alors que nous voyons une grille fermée avec des chaînes en conditions de sobriété.
Notre conscience de notre personne et de notre environnement, et ainsi la perception que nous arrivons à conceptualiser par association de l'influence des aspects évoqués est très complexe et demande une énergie considerable puisqu'elle draine notre imagination et notre capacité de réflexion rapide. Sous influence cette pression disparaît, puisque nous pouvons diriger notre concentration vers un point précis et faire abstraction des choses qui nous perturbent en tant normal.
Les risques liés à la consommation de la cocaïne sont trouvables sur ce lien :
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … ca%C3%AFne
J'aurais tendance à dire qu'il s'agit dans votre cas d'une consommation relativement modérée pour le moment et que votre exposition aux risques est encore limitée. Mais elle existe quand même.
Et pour conclure félicitations en ce qui concerne l'arrêt de la consommation de cannabis ! Ça a du être une épreuve intense.
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#3
- Touma95
Nouveau membre - 07 janvier 2024 à 23:35
Tu n'a pas une addiction physique mais mental je dirais, moi aussi ça me fais ça, il suffit que je pense dans la journée et je vais avoir envie de consommer, j'essaie de me limiter à 1 fois tous les 15 jours
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#4
- LeSavantFou
Nouveau Psycho - 10 janvier 2024 à 15:01
d'accord, merci à vous deux, et bien l'avantage c'est que aujourd'hui est la dernère car après je n'aurais plus les moyens de m'en procurer. eh oui, ca coûte chère quand même.
merci d'avoir répondu et pour vos conseils ! cela pourras m'aider ce que tu m'a dis Streetardimfs. merci beaucoup d'avoir partager cela avec moi ! on est pareils finalement ! je te souhaite beaucoup de courage pour la suite ! on peut y arriver tkt !
merci d'avoir répondu et pour vos conseils ! cela pourras m'aider ce que tu m'a dis Streetardimfs. merci beaucoup d'avoir partager cela avec moi ! on est pareils finalement ! je te souhaite beaucoup de courage pour la suite ! on peut y arriver tkt !
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#5
- prescripteur
Modérateur - 10 janvier 2024 à 18:01
Bonjour le lien cité par streetardimsf ..decrit les complications aigues de la cocaine. Pour une vision plus complete
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages
Amicalement
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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#6
- Zarathoustra
Psycho sénior - 10 janvier 2024 à 19:28
Il faut comprendre qu'il y a DES addictions et non pas un schéma un peu linéaire.
Perso la coke j'ai eu assez peu sur ma conso et pourtant quand j'ai rencontré des addictologues j'étais loin des cas les plus addictes.
Je tapais Deux fois par semaines au plus haut.
Mais j'ai juste ressenti que la prise devenait problématique.
Il y a pas mal de littérature sur l"addiction et puis chacun aura aussi son seuil de tolérance.
Je le répète assez souvent ici, mais j'ai tellement eu de flip sur nombre de substance que j'ai complètement ignoré l'alcool, et c'est bien cette substance qui me pose un soucis aujourd'hui.
C'est un vrai paradoxe parce que j'ai flippé sur nombre de substances et me voilà un peu prisonnier sur celle qui reste la plus légalisée. Bref.
La coke de mémoire possède une vrai attirance super puissante, on ne peut pas le cacher. Je m'en suis détacher non parce qu'elle ne me parlais plus mais dans le registre du sniff j'arrivais aux limites et je n'avais plus des sensations des premiers temps, il me fallait passer à l'iV ou autre, et ça je n'ai pas voulu.
En soirée sociale, puisque la coke est désormais partout, j'avais mon propre batch en cachette parce que les petits traits partagés me saoulaient, moi j'avais besoin d'un gros truc de bucheron et pas ces petits traits dans la salle de bain. Ca me faisait chier mais au moins j'avais mon trip à moi et une vraie montée.
Puis j'ai tout stoppé du jour au lendemain. Parce que les très gros traits devenaient un peu sans grosses sensations et provoquaient surtout des effets pas super agréables.
Il y a avec la coke une réelle addiction tenace, et si tu as le fric ça peut devenir une mauvaise pente.
Pour une soirée coke je traversais Paris et je pouvais quitter mon tafe brutalement. Je suis sortie de ce marasme.
Plus intiment, ce qui ma aussi de la coke c'est l'aspect sexuel, j'en avais marre de subir l'effet un peu détumescence alors que j'étais pus dans le contraire. Donc ne pas bander à cause la coke ne me plaisait pas. Surtout que je tapais sois avec de très bon potes, donc là pas de soucis, ou avec mes ex compagnes, à donf, et moi tout mou : très désagréable.
Perso la coke j'ai eu assez peu sur ma conso et pourtant quand j'ai rencontré des addictologues j'étais loin des cas les plus addictes.
Je tapais Deux fois par semaines au plus haut.
Mais j'ai juste ressenti que la prise devenait problématique.
Il y a pas mal de littérature sur l"addiction et puis chacun aura aussi son seuil de tolérance.
Je le répète assez souvent ici, mais j'ai tellement eu de flip sur nombre de substance que j'ai complètement ignoré l'alcool, et c'est bien cette substance qui me pose un soucis aujourd'hui.
C'est un vrai paradoxe parce que j'ai flippé sur nombre de substances et me voilà un peu prisonnier sur celle qui reste la plus légalisée. Bref.
La coke de mémoire possède une vrai attirance super puissante, on ne peut pas le cacher. Je m'en suis détacher non parce qu'elle ne me parlais plus mais dans le registre du sniff j'arrivais aux limites et je n'avais plus des sensations des premiers temps, il me fallait passer à l'iV ou autre, et ça je n'ai pas voulu.
En soirée sociale, puisque la coke est désormais partout, j'avais mon propre batch en cachette parce que les petits traits partagés me saoulaient, moi j'avais besoin d'un gros truc de bucheron et pas ces petits traits dans la salle de bain. Ca me faisait chier mais au moins j'avais mon trip à moi et une vraie montée.
Puis j'ai tout stoppé du jour au lendemain. Parce que les très gros traits devenaient un peu sans grosses sensations et provoquaient surtout des effets pas super agréables.
Il y a avec la coke une réelle addiction tenace, et si tu as le fric ça peut devenir une mauvaise pente.
Pour une soirée coke je traversais Paris et je pouvais quitter mon tafe brutalement. Je suis sortie de ce marasme.
Plus intiment, ce qui ma aussi de la coke c'est l'aspect sexuel, j'en avais marre de subir l'effet un peu détumescence alors que j'étais pus dans le contraire. Donc ne pas bander à cause la coke ne me plaisait pas. Surtout que je tapais sois avec de très bon potes, donc là pas de soucis, ou avec mes ex compagnes, à donf, et moi tout mou : très désagréable.
Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.
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