Dernière modification par Tartiflette (23 avril 2024 à 01:14)
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Sreconnor a écrit
Salut !
J’ai apprécié te lire c’était très bien raconté.
Par contre le personnel médical pas un pour rattraper les autres ça me dépite et c’est tellement pas rassurant !!!
Merci ! D'autant plus que personnellement je me renseigne beaucoup et je note tous les dosages pour moi et les personnes présentes. J'étais convaincu qu'ils sauraient quoi faire de ça et qu'ils pourraient identifier le problème. Au final non... ils n'ont même pas noté les doses parce que pour eux "les doses changent rien, ça fait beaucoup monsieur". J'ai du mal à comprendre comment on peut ne pas prendre en compte cet élément en tant que médecin. Ya une différence entre un cachet et une boite, même pour du doliprane non ?
Vraiment la sensation d'être seul face au truc, dégouté du service de santé. Frustré de pas avoir les connaissances médicales pour m'autodiagnostiquer, je voulais juste comprendre. L'impression qu'on se serais plus occupé de moi si j'avais pas fait l'effort de rester poli et de ne pas paniquer. J'étais à ça de feinter de m'évanouir au milieu des urgences pour qu'on s'occupe de moi, rétrospectivement je sais honnêtement pas pourquoi je ne l'ai pas fait... Heureusement que je n'étais pas dans un état de détresse psychologique je pense que ça peut vraiment détruire quelqu'un ce genre de comportements.
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pierre a écrit
Bonjour,
Merci pour la première partie
C'est avec plaisir
pierre a écrit
Dans la 2ème partie, C’est la stigmatisation que tu as vécu aux urgences et chez le médecin qui est une honte !
« Tu as consommé, c’est de ta faute, donc tu peux crever ! ».
Pierre
Je me demandais si il y a d'autres organismes où services plus adaptés à ce genre d'urgences que les... urgences...
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Azur a écrit
Salut,
Ce que je ne comprends pas c’est que tu dis avoir des benzo, mais pourquoi n’en as tu pas pris ?
Que quelqu'un m'arête si je raconte n'importe quoi (je suis vraiment tout, sauf médecin)
Pour moi, il faut vraiment séparer détresse mentale et physique.
Les benzos sont des anxiolytiques, ils servent à diminuer une partie de l'activité cérébrale. (Je ne sais pas si c'est vraiment ça, mais je le ressens comme ça.)
Dans la plupart des bads on panique et/ou se retrouve dans un état de détresse mentale, on ne contrôle plus et on interprète les altérations de la réalité que provoque le LSD comme autre chose que ce qu'elles sont réellement. Diminuer l'activité cérébrale permet donc de suffisamment calmer cette surcharge pour reprendre le contrôle.
Dans mon cas, à ce moment, je suis encore en capacité de rationaliser ce qu'il m'arrive. Je m'écoute et je sens que le problème vient d'un organe, que quelque chose lâche physiquement et non mentalement. La question était pour moi la suivante :
"Est-ce que je prends une substance pour couper une potentielle panique qui n'est pas encore là, au risque d'infliger à mon corps une interaction supplémentaire alors que celui-ci est visiblement en train de me lâcher, et ceux, potentiellement pour une interaction de trop ?" ma réponse a été non.
En plus, ça montait très vite, pas le temps pour le benzo de monter. Peut-être qu'il m'aurait été utile pour la suite et ne rentrait pas en conflit avec ce qui se passait dans mon corp, mais je n'avais pas les cartes en main pour être sûr de ça. C'était quitte ou double, soit j'encaisse, aussi violent que ce soit, soit je réduis l'impact psychologique mais j'ai une chance de m'achever
Dernière modification par Tartiflette (23 avril 2024 à 21:02)
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Dernière modification par Momo76 (26 avril 2024 à 17:03)
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Momo76 a écrit
Le psychédélique va vraiment parasiter tout ce système
Je suis assez d'accord avec toi, mais je ne trouve pas que le LSD "parasite" vraiment. Pour ma part en tout cas, j'ai toujours eu une approche assez pragmatique des choses et j'ai l'impression que le LSD nous fait juste ressentir les choses beaucoup plus intensément et nous libère des "canaux" que notre cerveau filtre habituellement. Je suis convaincu que ce qu'on voit et intimement lié à ce que l'on pense voir ou imagine. Une fois, les mécanismes compris, on peut les "contrôler" (gros guillemets sur celle-là x) ).
Typiquement, mes premiers LSD étaient très faibles en effets, parce que justement, je ne savais pas quoi "regarder", maintenant pour le même dosage, je vois 10x plus de choses et j'en contrôle certains. Clairement pas tous malheureusement . À combiner avec la faculté de leur laissé la place de venir ! Vouloir le contrôler ne serait pas drôle !
Je pense que c'est cette approche qui m'a permis de surmonter le truc, comme tu le dis, mon corps lui voulait juste survivre et j'ai vécu tous ses mécanismes de défenses au maximum et en bien plus détaillé qu'à l'accoutumé. Pour moi, j'ai vu ce trou parce que c'est juste comme ça que j'imagine la mort, sans lui associer aucun autre sentiment que ce qu'elle est factuellement.(Et cette volonté de vouloir le refermer juste la manifestation de l'instinct de survie à la base même de la vie) Je n'en ai pas particulièrement peur et j'ai peu de considération pour moi-même. Je te rejoins sur le fait que sans "sens" à briser, on ne peut pas le briser. Pour moi, la fin sous cette forme, c'est la seule information "imaginaire" de cet événement, le reste était juste composé d'infos non filtrées provenant de tous les mécanismes de défense et de perception de mon corps. Peu d'autres sentiments sont venus parasiter ce moment et donner un énorme bad trip, à cause de ce pragmatisme, je pense. Mais ouai comme tu le dis, on est très clairement mis devant le non-sens et l'intemporalité, d'où ce sentiment d'apaisement dans les derniers instants. Un dernier "C'est pas bien grave au final"
Dernière modification par Tartiflette (26 avril 2024 à 18:54)
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Tartiflette a écrit
Momo76 a écrit
Le psychédélique va vraiment parasiter tout ce système
Je suis assez d'accord avec toi, mais je ne trouve pas que le LSD "parasite" vraiment. Pour ma part en tout cas, j'ai toujours eu une approche assez pragmatique des choses et j'ai l'impression que le LSD nous fait juste ressentir les choses beaucoup plus intensément et nous libère des "canaux" que notre cerveau filtre habituellement. Je suis convaincu que ce qu'on voit et intimement lié à ce que l'on pense voir ou imagine. Une fois, les mécanismes compris, on peut les "contrôler" (gros guillemets sur celle-là x) ).
Typiquement, mes premiers LSD étaient très faibles en effets, parce que justement, je ne savais pas quoi "regarder", maintenant pour le même dosage, je vois 10x plus de choses et j'en contrôle certains. Clairement pas tous malheureusement . À combiner avec la faculté de leur laissé la place de venir ! Vouloir le contrôler ne serait pas drôle !
Je pense que c'est cette approche qui m'a permis de surmonter le truc, comme tu le dis, mon corps lui voulait juste survivre et j'ai vécu tous ses mécanismes de défenses au maximum et en bien plus détaillé qu'à l'accoutumé. Pour moi, j'ai vu ce trou parce que c'est juste comme ça que j'imagine la mort, sans lui associer aucun autre sentiment que ce qu'elle est factuellement.(Et cette volonté de vouloir le refermer juste la manifestation de l'instinct de survie à la base même de la vie) Je n'en ai pas particulièrement peur et j'ai peu de considération pour moi-même. Je te rejoins sur le fait que sans "sens" à briser, on ne peut pas le briser. Pour moi, la fin sous cette forme, c'est la seule information "imaginaire" de cet événement, le reste était juste composé d'infos non filtrées provenant de tous les mécanismes de défense et de perception de mon corps. Peu d'autres sentiments sont venus parasiter ce moment et donner un énorme bad trip, à cause de ce pragmatisme, je pense. Mais ouai comme tu le dis, on est très clairement mis devant le non-sens et l'intemporalité, d'où ce sentiment d'apaisement dans les derniers instants. Un dernier "C'est pas bien grave au final"
Ce que je voulais dire par "parasiter" c'est changer le mode de fonctionnement dans lequel le cerveau est conditionné depuis son évolution (biologie) ou sa naissance (environnements) par exemple : Si le cerveau est habitué à stimuler sa DOPAMINE D1 constamment cela créera toutes les addictions associées à l'objet de la stimulation en question, le psychédélique inhibe la DOPAMINE D1 pour activer la DOPAMINE D2 qui sert de régulateur au plaisir, cela permet d'éviter de trop s'identifier au schéma (Désir, plaisir, récompense) qui sont les moteurs de nos actions quotidiennes souvent déraisonnables et addictives, ce qui permet à une personne d'avoir plus de recul sur ses additions quotidiennes en effet. Donc cela court-circuite certain schéma répétitif et chemin neuronaux qui crée nos habitudes. C'est un exemple parmi d'autres processus liés à la chimie du cerveau.
Oui effectivement, on ne peut pas "contrôler" un processus indépendant, d'ailleurs le sentiment de contrôle reste une idée que l'égo se crée, mais tout a une cause à effet interne ou externe.
Je pense que la mort est un processus naturel, mais indépendant d'une quelconque analyse mentale, en général si l'EMI et total, il n'y a aucun souvenir de la chose, car le mental est déconnecté, donc la mémoire et la continuité des images avec les idées et croyances que produit celle-ci. Il m'est arrivé par exemple d'avoir fumé de la Salvia d'avoir un trou noir instantané comme ci, je n'avais jamais existé, que je n'existerais jamais en tant que mémoire ou forme et me réveiller comme ci de rien était et me demander ce qui s'était passé (retour à l'intellectualisation). Le sommeil profond est aussi un exemple.
@tousms85 Les services publics comme la santé, la retraite etc. sont les seuls systèmes qui échappent au pillage que produits les actionnaires à force de tout privatiser, c'est une grande avancée sociale, malheureusement tant qu'on aura des gouvernements corrompu élu par cette mascarade électoraux qui servent l'intérêt des plus riches la France continuerait de donner tous leurs patrimoines petit bout par petit bout, il imposerait ensuite leurs conditions, leurs salaires et leurs règles au détriment de la santé mental et le bien-être professionnel. Bienvenue dans le capitalisme 2.0 !
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Tartiflette a écrit
Momo76 a écrit
Le psychédélique va vraiment parasiter tout ce système
Je suis assez d'accord avec toi, mais je ne trouve pas que le LSD "parasite" vraiment. Pour ma part en tout cas, j'ai toujours eu une approche assez pragmatique des choses et j'ai l'impression que le LSD nous fait juste ressentir les choses beaucoup plus intensément et nous libère des "canaux" que notre cerveau filtre habituellement. Je suis convaincu que ce qu'on voit et intimement lié à ce que l'on pense voir ou imagine. Une fois, les mécanismes compris, on peut les "contrôler" (gros guillemets sur celle-là x) ).
Typiquement, mes premiers LSD étaient très faibles en effets, parce que justement, je ne savais pas quoi "regarder", maintenant pour le même dosage, je vois 10x plus de choses et j'en contrôle certains. Clairement pas tous malheureusement . À combiner avec la faculté de leur laissé la place de venir ! Vouloir le contrôler ne serait pas drôle !
Je pense que c'est cette approche qui m'a permis de surmonter le truc, comme tu le dis, mon corps lui voulait juste survivre et j'ai vécu tous ses mécanismes de défenses au maximum et en bien plus détaillé qu'à l'accoutumé. Pour moi, j'ai vu ce trou parce que c'est juste comme ça que j'imagine la mort, sans lui associer aucun autre sentiment que ce qu'elle est factuellement.(Et cette volonté de vouloir le refermer juste la manifestation de l'instinct de survie à la base même de la vie) Je n'en ai pas particulièrement peur et j'ai peu de considération pour moi-même. Je te rejoins sur le fait que sans "sens" à briser, on ne peut pas le briser. Pour moi, la fin sous cette forme, c'est la seule information "imaginaire" de cet événement, le reste était juste composé d'infos non filtrées provenant de tous les mécanismes de défense et de perception de mon corps. Peu d'autres sentiments sont venus parasiter ce moment et donner un énorme bad trip, à cause de ce pragmatisme, je pense. Mais ouai comme tu le dis, on est très clairement mis devant le non-sens et l'intemporalité, d'où ce sentiment d'apaisement dans les derniers instants. Un dernier "C'est pas bien grave au final"
Ce que je voulais dire par "parasiter" c'est changer le mode de fonctionnement dans lequel le cerveau est conditionné depuis son évolution (biologie) ou sa naissance (environnements) par exemple : Si le cerveau est habitué à stimuler sa DOPAMINE D1 constamment cela créera toutes les addictions associées à l'objet de la stimulation en question, le psychédélique inhibe la DOPAMINE D1 pour activer la DOPAMINE D2 qui sert de régulateur au plaisir, cela permet d'éviter de trop s'identifier au schéma (Désir, plaisir, récompense) qui sont les moteurs de nos actions quotidiennes souvent déraisonnables et addictives, ce qui permet à une personne d'avoir plus de recul sur ses additions quotidiennes en effet. Donc cela court-circuite certain schéma répétitif et chemin neuronaux qui crée nos habitudes. C'est un exemple parmi d'autres processus liés à la chimie du cerveau.
Oui effectivement, on ne peut pas "contrôler" un processus indépendant, d'ailleurs le sentiment de contrôle reste une idée que l'égo se crée, mais tout a une cause à effet interne ou externe.
Je pense que la mort est un processus naturel, mais indépendant d'une quelconque analyse mentale, en général si l'EMI et total, il n'y a aucun souvenir de la chose, car le mental est déconnecté, donc la mémoire et la continuité des images avec les idées et croyances que produit celle-ci. Il m'est arrivé par exemple d'avoir fumé de la Salvia d'avoir un trou noir instantané comme ci, je n'avais jamais existé, que je n'existerais jamais en tant que mémoire ou forme et me réveiller comme ci de rien était et me demander ce qui s'était passé (retour à l'intellectualisation). Le sommeil profond est aussi un exemple.
@tousms85 Les services publics comme la santé, la retraite etc. sont les seuls systèmes qui échappent au pillage que produits les actionnaires à force de tout privatiser, c'est une grande avancée sociale, malheureusement tant qu'on aura des gouvernements corrompu élu par cette mascarade électoraux qui servent l'intérêt des plus riches la France continuerait de donner tous leurs patrimoines petit bout par petit bout, il imposerait ensuite leurs conditions, leurs salaires et leurs règles au détriment de la santé mental et le bien-être professionnel. Bienvenue dans le capitalisme 2.0 !
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Tartiflette a écrit
Momo76 a écrit
Le psychédélique va vraiment parasiter tout ce système
Je suis assez d'accord avec toi, mais je ne trouve pas que le LSD "parasite" vraiment. Pour ma part en tout cas, j'ai toujours eu une approche assez pragmatique des choses et j'ai l'impression que le LSD nous fait juste ressentir les choses beaucoup plus intensément et nous libère des "canaux" que notre cerveau filtre habituellement. Je suis convaincu que ce qu'on voit et intimement lié à ce que l'on pense voir ou imagine. Une fois, les mécanismes compris, on peut les "contrôler" (gros guillemets sur celle-là x) ).
Typiquement, mes premiers LSD étaient très faibles en effets, parce que justement, je ne savais pas quoi "regarder", maintenant pour le même dosage, je vois 10x plus de choses et j'en contrôle certains. Clairement pas tous malheureusement . Ou plutôt j'arrive à mieux les laissés venir ! Les contrôler ne serait pas drôle de toute manière.
Je pense que c'est cette approche qui m'a permis de surmonter le truc, comme tu le dis, mon corps lui voulait juste survivre et j'ai vécu tous ses mécanismes de défenses au maximum et en bien plus détaillé qu'à l'accoutumé. Pour moi, j'ai vu ce trou parce que c'est juste comme ça que j'imagine la mort, sans lui associer aucun autre sentiment que ce qu'elle est factuellement.(Et cette volonté de vouloir le refermer juste la manifestation de l'instinct de survie à la base même de la vie) Je n'en ai pas particulièrement peur et j'ai peu de considération pour moi-même. Je te rejoins sur le fait que sans "sens" à briser, on ne peut pas le briser. Pour moi, la fin sous cette forme, c'est la seule information "imaginaire" de cet événement, le reste était juste composé d'infos non filtrées provenant de tous les mécanismes de défense et de perception de mon corps. Peu d'autres sentiments sont venus parasiter ce moment et donner un énorme bad trip, à cause de ce pragmatisme, je pense. Mais ouai comme tu le dis, on est très clairement mis devant le non-sens et l'intemporalité, d'où ce sentiment d'apaisement dans les derniers instants. Un dernier "C'est pas bien grave au final"
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Dernière modification par Tartiflette (30 avril 2024 à 18:00)
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Dernière modification par Momo76 (01 mai 2024 à 05:37)
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